Quoi de mieux qu’un petit article pour vous présenter mon retour sur Le Mans Classic 2025 !
Le Mans Classic a fêté cette année sa 12ᵉ édition. Pendant quatre jours, plus de 9 200 véhicules de clubs et près de 800 voitures de courses historiques ont investi la Sarthe pour faire revivre près d’un siècle d’endurance. (Source pour les chiffres l’argus et autoport)
Parmi les clubs présents, notre Révolution Rotor Club (RRC), fondé en 2005 et rassemblant tous les passionnés et propriétaires de moteurs rotatifs.
Notre emplacement se trouvait dans la zone « Garage vert rayé », sur la portion Bugatti, juste après le pont, au niveau de la sortie sur la route qui fait le tour de la piste secondaire.
Le club a permis de bien représenter le moteur rotatif, avec notamment deux RX-7 FD, une FB, et plusieurs RX-8 (versions 192, 231 et une R3). Le tout a été très bien organisé par les deux Laurent (que je remercie au passage !). Pour le public, ils avaient prévu une vue éclatée du bloc moteur, des capots ouverts, et il y avait toujours quelqu’un (souvent l’un des deux Laurent) pour venir donner des explications aux plus curieux.
1) Espace club
Ensuite, nous sommes entrés sur une partie du circuit Bugatti, spécialement aménagée pour permettre à tous les clubs d’exposer leurs véhicules.
La croix sur le plan indique l’emplacement du RRC cette année. Difficile de faire un choix parmi les 9 200 véhicules présents ! Je vais donc piocher dans mes nombreuses photos pour vous en partager quelques-unes que je trouve sympas. Je vous épargnerai les photos de Porsche : elles étaient beaucoup trop présentes cette année… À croire qu’il y en avait une à chaque stand !
On commence par les corvettes, vraiment bien représenté, il est assez rare d'en rencontrer autant en si bon état.
Sur l’aire clubs, le Jersey Old Motor Club faisait honneur à la période pré‑guerre : ces Bentley de la fin des années 1920 rappellent que l’endurance au Mans a commencé bien avant l’ère des protos modernes.
On passe maintenant au lotus seven, je reviens souvent sur les vielles anglaises, comme d'habitude, les lignes atypiques :)
Impossible d'esquiver les voitures américaines, pas assez représentées à mon gûut cette année, quand le soleil tombe sur le Club Mustang France, voici cinq générations du pony‑car. Du cabriolet GT moderne aux mythiques fastbacks 1965, un panorama parfait pour mesurer 60 ans d’évolution… et de décibels !
Ford et son camion transporteur : toujours aussi impressionnant !
Sauf erreur de ma part, nous avons ici un magnifique Dodge B-Series des années 50. Je reste un grand fan de ces véhicules !
Impossible de le manquer : (j’espère ne pas me tromper de marque) en disant que ce Seagrave “Engine 3” des années 50 rappelle qu’aux États-Unis, même les véhicules d’assistance sont spectaculaires. Entièrement restauré dans les règles de l’art, il attire autant les photographes que les enfants émerveillés.
Pour ma part, il m’a aussi rappelé un jouet télécommandé super sympa que j’avais eu étant petit :), Il ne lui manque que l’échelle dépliable pour être totalement fidèle au souvenir !
2) Visite du village exposants
Place à la découverte du village d’exposants, un lieu toujours animé et plein de surprises !
On y trouve de tout : boutiques spécialisées, jantes, selliers, peinture automobile, nourriture, et bien sûr, une foule de goodies pour les passionnés.
Par 35 °C, la halte rafraîchissement s’impose : croustillons tout chauds, chichis au chocolat et granités glacés font le bonheur des gourmands sous l’éclairage vintage du village.
Dès la tombée de la nuit, Garage 24 se mue en dance‑floor géant : DJ rétro
Astuce mobilité : la navette‑train (ligne 2) tourne en continu entre Garage Vert, musée et villages. Un moyen pratique d’épargner ses pas et de tout voir sans rater un plateau. d'après l'iPhone, un bon 20 000 pas par jour ^^
Clin d’œil aux caravanes publicitaires d’antan : la 2CV Berger et sa cruche XXL rappellent les tournées promotionnelles des années 60
La palme de l’originalité revient à cette Super 5 Pattex montée « tête‑bêche ». Deux voitures en une pour illustrer… que la colle tient même la gravité en échec !
3) La parade Little Big Mans
La parade Little Big Mans est un moment fort du Mans Classic, dédié aux enfants de 7 à 12 ans.
Sur le circuit Bugatti, ces jeunes pilotes prennent le volant de superbes répliques miniatures dans une ambiance festive et passionnée. C'est vraiment sympa de voir ces répliques, en plus, ils ont leur propre paddock !
4) Les inclassables
Un peu improbable, il y avait une étonnante flotte de poids lourds vintage. Volvo, Berliet ou Saviem
Même esprit patrimonial côté agricole : rangée de tracteurs John Deere, Someca et International Harvester fraîchement restaurés
5) Les paddocks
Visite des paddocks, comme pour le reste difficile de choisir parmis toutes mes photos. Des allées d’avant-guerre, où le rugueux Bentley respire encore l’huile chaude, jusqu’aux prototypes Alpine cachés sous une toile battue par la pluie, le paddock ressemble à un véritable voyage dans le temps. Entre ces extrêmes, la majestueuse Alfa arbore fièrement son Quadrifoglio, pendant que deux Austin-Healey 3000 peaufinent leurs réglages sous un ciel menaçant. Odeur de ricin, cliquetis d’outils, discussions entre mécanos…
6) Le circuit
J’ai passé des heures à en prendre plein les yeux… mais très peu de photos au final sur le circuit lui-même !
Néanmoins, les départs de nuit, c’est quelque chose !
Même pour les louper, l’entraide est toujours là : démarrage à la poussette oblige !
Une scène classique dans les paddocks, où la solidarité entre passionnés fait autant partie du spectacle que les moteurs eux-mêmes.
7) Conclusion
Quand la dernière RX-8 solitaire attend sur la pelouse jaunie et que les tribunes s’éteignent peu à peu, on mesure toute l’intensité de ces quatre jours hors du temps ! Rendez-vous l'année prochaine :)
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